Le Mali à l'arrêt : Bamako paralysée par la pénurie
- Towanou Johannes
- Oct 25
- 2 min read

La capitale malienne traverse l’une de ses crises les plus graves depuis des années.
Bamako est pratiquement paralysée depuis plusieurs jours à cause d’une pénurie totale de carburant.
Les stations-service sont à sec, les files d’attente se sont évaporées faute de stock, et la circulation s’est presque arrêtée.
Les transports en commun sont suspendus, les taxis rares, et de nombreux habitants n’ont plus les moyens de se déplacer.
Des écoles supérieures contraintes de fermer
La crise énergétique frappe désormais le secteur de l’éducation.
Plusieurs établissements d’enseignement supérieur, dont SUP IGA, TechnoLab et ISC Business School, ont annoncé la suspension de leurs cours jusqu’au 3 novembre 2025.
Faute d’électricité, de mobilité et de conditions minimales de sécurité, les directions de ces écoles ont préféré fermer temporairement leurs portes.
Ceci, tout en espérant un retour à la normale dans les prochaines semaines.
Une population prise au piège
Dans plusieurs quartiers, les habitants cherchent à quitter la capitale pour rejoindre les régions ou pays voisins.
Ceci, malgré le manque de moyens de transport. Cette fuite illustre la gravité de la situation.
Le quotidien devient de plus en plus difficile : les marchés sont approvisionnés au ralenti, les prix explosent, et les services essentiels fonctionnent à peine.
Les hôpitaux au bord de la rupture
Les structures sanitaires tirent la sonnette d’alarme.
Sans carburant, les générateurs peinent à fonctionner et les réserves d’électricité diminuent dangereusement.
Certains hôpitaux redoutent une rupture d’approvisionnement en oxygène et en médicaments.
Cela pourrait provoquer des drames humains dans les jours à venir.
Cette paralysie de Bamako révèle la fragilité du système d’approvisionnement énergétique du pays.
Alors que les autorités tentent de trouver des solutions d’urgence, la population, elle, vit dans la peur d’un effondrement total des services essentiels.
En attendant, la capitale malienne reste plongée dans une atmosphère de tension, d’inquiétude et d’incertitude.









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