Ousmane Sonko fait une grande annonce et tacle les mauvais payeurs
- Towanou Johannes
- Feb 18
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Le Premier ministre Ousmane Sonko a officiellement ouvert, ce mardi, la 4ᵉ édition du Forum des PME-PMI. Il a qualifié cet événement de « rendez-vous stratégique pour le secteur privé national », soulignant son importance dans le développement économique du Sénégal.
Un engagement fort de l’État
Lors de son allocution, Ousmane Sonko a détaillé les mesures mises en place par le gouvernement pour soutenir les petites et moyennes entreprises, pilier du développement économique du Sénégal.
Il a notamment mis en avant la stratégie nationale de promotion et de développement des PME/PMI, qui vise à structurer et dynamiser ce secteur essentiel.
Le Premier ministre a également annoncé une augmentation des financements pour garantir la croissance et la compétitivité des entreprises locales.
Par ailleurs, il a insisté sur l'importance du vote de la loi sur le patriotisme économique, une mesure clé pour favoriser la production nationale et réduire la dépendance aux importations.
Un ambitieux pacte de financement
Ousmane Sonko a annoncé un programme massif de financement pour les PME-PMI, avec un objectif clair : faire passer les crédits alloués au secteur de 600 milliards en 2021 à 3 000 milliards F CFA d’ici 2028.
Une première étape majeure sera franchie dès avril 2025, avec la signature d’un pacte de financement de 1 000 milliards F CFA en partenariat avec des institutions financières et des bailleurs de fonds.
Ce dispositif vise à garantir un accès renforcé aux ressources financières pour les entrepreneurs et à soutenir durablement la croissance du secteur privé.
Un appel à la responsabilité des bénéficiaires
Évoquant la question du financement des PME, Ousmane Sonko a pointé du doigt le problème des impayés.
Il a appelé clairement à une plus grande discipline dans le remboursement des crédits octroyés :
« J’ai interpellé madame la Déléguée générale. Elle me dit qu’en juin 2024 on était à 46% de taux d’impayés. Aujourd’hui, on est à 38%. Comment voulez-vous que le financement perdure et se perpétue si les crédits ne sont pas remboursés ? Nous en appelons au patriotisme de certains. Autant au niveau du pouvoir politique, il nous faut une gestion sérieuse, rigoureuse, saine et patriotique, autant dans tous les segments de la société, nous devons tous faire notre introspection. »
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