P. Diddy refuse de manger en prison pour cette raison

Incarcéré depuis le 16 septembre au Metropolitan Detention Center (MDC) de Brooklyn, Sean "Diddy" Combs, figure emblématique du hip-hop, aurait cessé de s'alimenter, craignant d'être empoisonné.

Selon Larry Levine, un ancien détenu du MDC, cette décision pourrait être le fruit de la paranoïa qui s’installe chez l’artiste, connu pour sa méfiance extrême.

La qualité médiocre des repas au centre de détention pourrait également être en cause, bien que certains suggèrent que Diddy pourrait entamer une grève de la faim pour manifester son opposition à son incarcération.

Le refus de s’alimenter survient alors que le tribunal a rejeté à deux reprises sa demande de libération sous caution.

De plus, Diddy est sous surveillance pour risque de suicide, un protocole courant dans des centres comme le MDC, réputé pour ses conditions de détention difficiles.

Cet établissement a déjà accueilli d’autres célébrités comme R. Kelly et Ghislaine Maxwell, souvent sous des mesures de sécurité renforcées.

Une nouvelle accusation de viol et une plainte au civil

Alors qu'il reste enfermé dans cette prison fédérale, les ennuis de Diddy s’aggravent avec une nouvelle accusation de viol datant de 2001.

Le 24 septembre 2024, Thalia Graves, une ancienne compagne d’un des employés de Diddy, a déposé une plainte au civil à New York, dans laquelle elle affirme que le rappeur l’a « violée avec brutalité » dans les studios de Bad Boy Records à New York, avec l’aide de son chef de la sécurité, Sherman.

Graves, alors âgée de 25 ans, raconte avoir été séquestrée, droguée et ligotée avant de perdre brièvement connaissance.

À son réveil, elle se serait retrouvée attachée, victime d'une agression sexuelle vaginale et anale par les deux hommes.

Ce qui rend cette affaire encore plus glaçante, c'est la révélation que l'acte aurait été filmé à l'insu de la victime.

Graves accuse Diddy et son équipe d’avoir enregistré la scène et de l’avoir ensuite fait circuler parmi plusieurs hommes, une pratique dénoncée dans plusieurs autres affaires impliquant l'artiste.

Une douleur toujours présente

Lors d'une conférence de presse organisée par son avocate Gloria Allred, Thalia Graves a exprimé son soulagement de voir Diddy incarcéré, mais a déclaré que cela ne constituait qu’un répit temporaire.

« La douleur ressentie à l'intérieur quand on a subi une agression sexuelle est incroyablement profonde, et difficile à exprimer. Cela va bien au-delà des blessures physiques ».

La jeune dame d'ajouter qu’elle était toujours traumatisée par ce qu’elle avait subi.

Elle a également révélé que ses pensées suicidaires, initialement causées par le viol, étaient réapparues en novembre 2023, lorsqu’elle a appris l’existence de la vidéo de l’agression à la suite du procès de Cassie, une autre plaignante contre Diddy.

Diddy face à une longue série d’accusations

Thalia Graves devient ainsi la onzième personne à accuser publiquement Diddy d’agression sexuelle.

Cette nouvelle plainte s’ajoute à celles déposées au fil des mois, et l’arrestation de l’artiste en septembre a renforcé les spéculations sur un réseau bien organisé.

D’après le procureur fédéral Damian Williams, Diddy est accusé d’avoir mis en place un système fondé sur la violence et la manipulation pour contraindre des femmes à des relations sexuelles avec des travailleurs du sexe, tout en enregistrant ces scènes.

Les victimes auraient été forcées de prendre des substances comme l’ecstasy, le GHB (drogue du viol) ou encore la kétamine, rendant leur consentement impossible.

Le procureur dénonce une véritable entreprise criminelle dirigée par Diddy, utilisant les ressources et l’influence de son empire commercial multifacettes pour commettre ces crimes graves.

Avec ces nouvelles révélations, les affaires s’accumulent contre Diddy, qui continue de clamer son innocence et se prépare à une longue bataille judiciaire.