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S€xtapes du commissaire Josué Ossomo: le Cameroun tient son Baltasar

Commissaire Josué Ossomo, englué dans un scandale de sextapes
Commissaire Josué Ossomo, englué dans un scandale de sextapes


2024 s’est achevée sur le scandale sexuel le plus retentissant de l’année en Afrique centrale, l’affaire Baltasar Ebang en Guinée équatoriale. 2025 s'égrène sur les mêmes bases : cette fois, c’est au Cameroun que l’onde de choc explose, avec la chute du commissaire divisionnaire Josué Ossomo. Entre ces deux affaires, des similitudes troublantes émergent : hommes de pouvoir, abus de fonction, femmes complices et jeux d’influence. Deux pays, deux systèmes, une même déchéance.


Deux figures de l’État, deux chutes brutales


Dans un coin, Baltasar Ebang Engonga, haut fonctionnaire équato-guinéen, ex-homme de l’ombre, tombé après la diffusion de vidéos sexuelles compromettantes.


Dans l’autre, Josué Ossomo, commissaire divisionnaire camerounais, limogé après la publication d’enregistrements très explicites tournés dans son propre bureau, au sein de la Délégation régionale de la sûreté nationale du Centre.

Baltasar Ebang Engonga
Baltasar Ebang Engonga

Deux hommes issus de cercles de pouvoir fermés, aux parcours prestigieux… que des scandales sexuels viendront balayer sans ménagement.


Dans les deux cas, le bureau de travail, symbole de l’autorité publique, devient le théâtre d’abus privés.


Une confusion totale entre sphère intime et pouvoir institutionnel.


Des femmes proches, complices et stratégiques


Le point de jonction le plus dérangeant entre les deux affaires réside dans le rôle trouble de femmes proches des protagonistes, aux parcours parfois discrets mais aux pratiques douteuses.


En Guinée équatoriale, Okomo Nsue Mensa, épouse du ministre Antonio Oburu Ondo et fille du chef de protocole du président Obiang, a été au cœur du scandale.


D'abord identifiée dans une vidéo intime avec Baltasar Ebang, elle réapparaît plus tard dans une autre séquence, avec un homme différent.


Fait encore plus troublant : plusieurs vidéos montrent l'une des autres protagonistes de Baltasar comme une adepte de relations féminines, mais aussi comme une entremetteuse.


Au Cameroun, les vidéos du commissaire Ossomo montrent plusieurs femmes en uniforme, dont l’une, Christelle Eboa, officier de police de 2e grade, est formellement identifiée.

Christelle Eboa / Officier de police
Christelle Eboa / Officier de police

Une autre femme, commissaire également, apparaît à plusieurs reprises, sans que son nom ne soit confirmé.


Mais un schéma semble se dessiner : certaines de ces femmes ne seraient pas que des victimes ou participantes passives, mais des actrices conscientes d’un réseau sexuel au sein de la police, où faveurs et promotions s’échangent contre services intimes.


L’ombre des réseaux informels et des dynamiques de pouvoir


Au-delà du choc des images, ces deux affaires mettent à nu des structures de pouvoir opaques, dans lesquelles les rapports sexuels deviennent des leviers de contrôle, de manipulation ou de promotion.


Dans les deux cas, les femmes impliquées ne se contentent pas d’un rôle de maîtresse ou de partenaire, mais deviennent des médiatrices, parfois bisexuelles, entretenant des relations croisées avec plusieurs hommes de pouvoir.


Elles profiteraient ainsi de leur proximité avec le cœur du système pour s’enrichir, asseoir leur influence, ou placer d’autres femmes dans le circuit.


Des observateurs vont plus loin : au Cameroun comme en Guinée équatoriale, ces dynamiques sexuelles s’inscrivent dans des logiques de clientélisme, de chantage et d’opportunisme d’État.


Le sexe n’est plus privé. Il est politique. Et les femmes ne sont plus seulement objets. Elles deviennent actrices de réseaux officieux.


L’État exposé, l’institution discréditée


Le point commun le plus inquiétant entre l’affaire Ossomo et celle de Baltasar Ebang, c’est la perte brutale de légitimité pour les institutions concernées.


À Malabo, c’est l'État tout entier qui se retrouve éclaboussé, tant les femmes dévoilées étaient des partenaires d'hommes influents du pays.


À Yaoundé, c’est la Délégation générale à la sûreté nationale qui vacille, frappée en plein cœur.


Dans les deux cas, l’opinion publique est outrée, non seulement par les actes, mais surtout par la banalité avec laquelle ils semblent avoir été commis, comme si le pouvoir offrait un blanc-seing à toutes les dérives.


Le bureau devient une chambre. L’uniforme un déguisement. Et l’État, un terrain de jeu.


Deux visages, un même système


Si Ossomo Josué est le Baltasar Ebang du Cameroun, c’est parce qu’il incarne lui aussi un pouvoir dévoyé, sexuellement exploité, rendu invisible jusqu’à sa chute brutale.


Dans les deux affaires, les similitudes sont frappantes :


Des vidéos sexuelles multiples


Des femmes en position d’autorité ou de proximité


Des pratiques homosexuelles féminines en toile de fond


Des complicités étendues et silencieuses


Et surtout, une culture d’impunité qui n’éclate qu’à travers un scandale viral.


Et maintenant ?


L’Afrique centrale, déjà secouée par des crises politiques profondes, voit ses élites tomber non plus sous le poids de la contestation démocratique… mais sous les assauts de leurs propres turpitudes intimes.


Et derrière chaque vidéo, se cachent des systèmes de pouvoir bien plus larges que les seuls acteurs filmés.


Ossomo, comme Baltasar, n’est peut-être que la face émergée d’un iceberg fait de corruption, d’abus d’autorité, de réseaux sexuels informels et de compromissions croisées.


La vraie question n’est plus : Qui est dans la vidéo ? Mais bien : Combien sont dans le système… sans jamais avoir été filmés ?


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