S€xtapes du commissaire Josué Ossomo: le Cameroun tient son Baltasar
- Towanou Johannes
- Jul 31
- 4 min read

2024 s’est achevée sur le scandale sexuel le plus retentissant de l’année en Afrique centrale, l’affaire Baltasar Ebang en Guinée équatoriale. 2025 s'égrène sur les mêmes bases : cette fois, c’est au Cameroun que l’onde de choc explose, avec la chute du commissaire divisionnaire Josué Ossomo. Entre ces deux affaires, des similitudes troublantes émergent : hommes de pouvoir, abus de fonction, femmes complices et jeux d’influence. Deux pays, deux systèmes, une même déchéance.
Deux figures de l’État, deux chutes brutales
Dans un coin, Baltasar Ebang Engonga, haut fonctionnaire équato-guinéen, ex-homme de l’ombre, tombé après la diffusion de vidéos sexuelles compromettantes.
Dans l’autre, Josué Ossomo, commissaire divisionnaire camerounais, limogé après la publication d’enregistrements très explicites tournés dans son propre bureau, au sein de la Délégation régionale de la sûreté nationale du Centre.

Deux hommes issus de cercles de pouvoir fermés, aux parcours prestigieux… que des scandales sexuels viendront balayer sans ménagement.
Dans les deux cas, le bureau de travail, symbole de l’autorité publique, devient le théâtre d’abus privés.
Une confusion totale entre sphère intime et pouvoir institutionnel.
Des femmes proches, complices et stratégiques
Le point de jonction le plus dérangeant entre les deux affaires réside dans le rôle trouble de femmes proches des protagonistes, aux parcours parfois discrets mais aux pratiques douteuses.
En Guinée équatoriale, Okomo Nsue Mensa, épouse du ministre Antonio Oburu Ondo et fille du chef de protocole du président Obiang, a été au cœur du scandale.
D'abord identifiée dans une vidéo intime avec Baltasar Ebang, elle réapparaît plus tard dans une autre séquence, avec un homme différent.
Fait encore plus troublant : plusieurs vidéos montrent l'une des autres protagonistes de Baltasar comme une adepte de relations féminines, mais aussi comme une entremetteuse.
Au Cameroun, les vidéos du commissaire Ossomo montrent plusieurs femmes en uniforme, dont l’une, Christelle Eboa, officier de police de 2e grade, est formellement identifiée.

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