Une ex-ministre visée pour n'avoir pas déclaré des bijoux d'une valeur de...

Image d'illustration © RS

L’ancienne ministre de la Culture, Rachida Dati, est visée par une enquête pour omission de déclaration de patrimoine auprès de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP). Cette institution, chargée de contrôler la probité des responsables publics, a relevé des incohérences dans la déclaration déposée en juin 2024 par la maire du 7ᵉ arrondissement de Paris.

Des bijoux pour 420 000 euros

Selon les éléments confirmés, l’enquête porte sur 19 pièces de joaillerie qui n’apparaissaient pas dans sa déclaration officielle.

Rachida Dati / Ex-ministre de la culture de France

Leur valeur totale est estimée à environ 420 000 euros, un montant bien supérieur au seuil de 10 000 euros à partir duquel les biens doivent obligatoirement être mentionnés.

Ces bijoux incluraient notamment des montres de luxe et d’autres pièces précieuses, dont l’acquisition ou la détention reste à préciser par les enquêteurs.

Les obligations de transparence

Depuis la loi sur la transparence de la vie publique, tout membre du gouvernement et tout élu soumis à déclaration doit mentionner l’ensemble de son patrimoine mobilier et immobilier.

Ceci, y compris les objets de valeur dépassant le seuil légal.

L’omission ou la dissimulation de tels biens peut être considérée comme une infraction pénale et entraîner des poursuites.

Une affaire sensible

L’ouverture de cette enquête intervient alors que Rachida Dati, personnalité politique de premier plan, reste active sur la scène parisienne.

Si elle conteste certaines estimations relayées dans la presse, elle devra désormais répondre aux interrogations de la justice et de la HATVP sur l’origine, l’évaluation et la non-déclaration de ces bijoux.

Pour l’heure, l’affaire est entre les mains de la justice, qui devra déterminer s’il s’agit d’une simple erreur administrative ou d’une dissimulation volontaire.

#RachidaDati #Bijoux #NonDéclarés #Enquête