Le cyberactiviste et écrivain Constantin Amoussou, figure connue du paysage politique béninois, a franchi une nouvelle étape dans l’affaire qui secoue l’opinion publique. Interpellé le 16 septembre pour viol présumé sur une mineure de 14 ans, il a été présenté ce mardi 23 septembre 2025 au Tribunal de première instance d’Abomey-Calavi. À l’issue de son audition, le candidat malheureux aux législatives de 2023 dans la 6ᵉ circonscription électorale a été placé sous mandat de dépôt. Il va passer sa première nuit derrière les barreaux.
Un procès déjà programmé
Selon les informations recueillies, le procès est fixé au jeudi 2 octobre 2025.
D’ici là, Constantin Amoussou restera en détention provisoire, vu la gravité des faits à lui reprochés.
Bien qu’il bénéficie toujours de la présomption d’innocence, les derniers développements du dossier renforcent la tension autour de cette affaire qui déchaîne déjà les passions sur les réseaux sociaux.
Retour sur une rencontre controversée
Les faits reprochés remonteraient à environ trois semaines. D’après les premiers éléments de l’enquête, Constantin Amoussou aurait contacté la jeune fille sous prétexte d’une collaboration en développement personnel et en littérature.
La rencontre, à laquelle le père de l’adolescente aurait assisté, aurait ensuite conduit à l’accusation de viol déposée par ce dernier auprès des autorités.
L’activiste a été interpellé peu après et initialement conduit au Commissariat de Fifadji, où il a passé sa première nuit en garde à vue.
Des réactions enflammées sur les réseaux
Depuis l’éclatement de l’affaire, les réseaux sociaux se sont enflammés.
Entre appels à la prudence, messages de soutien et indignation, les versions divergent quant aux circonstances exactes des faits.
Constantin Amoussou, qui a nié les accusations lors des premières heures de l’enquête, voit désormais son avenir judiciaire suspendu à l’issue du procès prévu dans quelques jours.
Une affaire sous haute surveillance
La détention de Constantin Amoussou marque un tournant décisif.
Les prochains jours seront cruciaux, tant pour l’activiste que pour la justice béninoise.
Cette dernière est appelée à faire toute la lumière sur un dossier qui mêle réseaux sociaux, notoriété publique et graves accusations.
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