Le président camerounais Paul Biya est de retour au pays après plusieurs semaines d'absence qui ont alimenté de nombreuses spéculations sur son état de santé.
Le Boeing 767 P4-CLA, transportant le chef de l'État, a atterri à l'aéroport international de Yaoundé-Nsimalen ce lundi 21 octobre 2024, à 16h37, heure locale.
Le vol avait décollé de l'aéroport de Cointrin à Genève à 11h44, heure de Berlin, marquant ainsi la fin d'une période d'incertitude pour les Camerounais.
Des chaînes de télévision nationales ont retransmis en direct l'arrivée de l'avion, montrant des images du président à sa descente de l'appareil.
Selon les informations, Paul Biya a été soutenu pour sa sortie, conformément aux indications de ses médecins qui lui avaient recommandé de "rentrer attendre calmement" dans son pays.
Ces dernières semaines, des rumeurs circulaient sur l'incapacité des médecins à poursuivre les soins à l'étranger. Son retour était donc une décision convenue, malgré certaines réticences exprimées, notamment par son épouse et d'autres proches.
Une arrivée controversée
Jusqu'à ce matin encore, l'incertitude planait sur le retour de Paul Biya, même au sein du gouvernement et du parti au pouvoir, le RDPC.
Toutefois, le Directeur du Cabinet Civil, Samuel Mvondo Ayolo, avait assuré à ses proches que les dispositions avaient été prises pour que le chef de l'État puisse effectuer ce voyage, malgré son état de santé préoccupant.
Un traitement intensif aurait été administré pour lui permettre de tenir jusqu'à son arrivée au Cameroun, et de se montrer publiquement à la descente de l'avion, confirmant ainsi sa présence.
Les réactions se multiplient
Alors que le pays accueille son président, les réactions affluent, mêlant soulagement et scepticisme.
Certains se demandent si ce retour marquera réellement la reprise active des fonctions présidentielles, ou s'il s'agit d'une stratégie visant à rassurer l'opinion publique.
Les images diffusées en direct seront certainement analysées de près pour évaluer l'état de santé réel de Paul Biya.
Le retour du président camerounais clôture temporairement les spéculations sur son absence prolongée, mais les questions restent nombreuses quant à sa capacité à diriger le pays dans les mois à venir.
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