Côte d'Ivoire: face à l'Union Africaine, Laurent Gbagbo reste ferme

Laurent Gbagbo / Ancien Président ivoirien reçoit une délégation de l'UA

Le président du PPA-CI, Laurent Gbagbo, a accordé une audience à une délégation officielle de l’Union africaine ce mercredi 11 juin, à son domicile privé à Abidjan. Conduite par SEM Mahamat Saleh Annadif, ancien ministre des Affaires étrangères de la République du Tchad, cette délégation est venue dans le cadre des préparatifs de l’élection présidentielle prévue en octobre prochain en Côte d’Ivoire.

Une rencontre diplomatique à fort enjeu

Cette visite intervient à un moment crucial de la vie politique ivoirienne.

L’Union africaine, en jouant un rôle de médiation et de veille, souhaite s’assurer que les conditions d’une élection libre, inclusive et transparente seront réunies.

Laurent Gbagbo, en recevant personnellement cette délégation, envoie un signal clair : il entend jouer un rôle actif dans le processus électoral.

Il a réaffirmé sa volonté de voir la Côte d’Ivoire renouer avec une véritable démocratie fondée sur le respect des libertés et des règles du jeu républicain.

Gbagbo confirme sa détermination à aller jusqu’au bout

Cette rencontre intervient quelques jours seulement après le meeting populaire de Port-Bouët, où Laurent Gbagbo avait affiché une détermination sans équivoque.

Face à ses militants, il avait déclaré qu’il n’était pas question de reculer, quelles que soient les manœuvres politiques en cours.

« On ira jusqu’au bout », avait-il lancé, faisant allusion aux tentatives d’obstacles à sa participation à la présidentielle.

En recevant la mission de l’Union africaine, Gbagbo renforce son image d’homme d’État qui reste à l’écoute des institutions continentales, mais qui reste ferme sur ses convictions.

Un signal fort envoyé au pouvoir et à la communauté internationale

À travers cette audience, le fondateur du PPA-CI confirme sa volonté de s’inscrire pleinement dans le jeu démocratique tout en alertant sur les entraves qu’il estime injustes.

L’Union africaine, en retour, témoigne d’un intérêt certain pour la stabilité et la crédibilité du processus électoral en Côte d’Ivoire.

Alors que la tension monte à l’approche du scrutin d’octobre, cette rencontre revêt une portée symbolique forte : celle d’un dialogue encore possible entre les institutions africaines et les acteurs politiques nationaux, même les plus critiques du système en place.

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