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Côte d'Ivoire: voici ce qui guette tout contrevenant à la présidentielle

Image de manifestation de l'opposition
Image de manifestation de l'opposition


À moins de deux mois de l’élection présidentielle ivoirienne du 25 octobre 2025, le gouvernement affiche sa détermination à prévenir tout désordre électoral. Par décret signé le 30 juillet, le président Alassane Ouattara a prévu la réquisition de certaines catégories de fonctionnaires et agents de l’État, afin de garantir la bonne marche du scrutin malgré les menaces de perturbation brandies par l’opposition.


Une mesure exceptionnelle pour protéger le scrutin


La réquisition, définie comme un dispositif contraignant en « circonstances exceptionnelles », donne à l’autorité civile ou militaire le pouvoir d’exiger la prestation de services par des fonctionnaires pour maintenir le service public.


En l’adoptant, l’État entend sécuriser le processus électoral et anticiper les risques liés aux appels de boycott ou aux consignes d’inaction adressées par certains opposants.


Ce décret agit ainsi comme une réponse directe aux menaces de sabotage et vise à s’assurer que la Commission électorale indépendante (CEI) dispose du soutien nécessaire pour organiser le scrutin à la date fixée.


Des sanctions prévues pour les réfractaires


Le texte est clair : toute personne visée par l’article 1 qui refuse d’obéir, abandonne ses fonctions ou tente de s’y soustraire s’expose à des peines sévères.


L’article 9 de la loi n°63-04 du 17 janvier 1963 prévoit de 6 mois à 2 ans d’emprisonnement ainsi qu’une amende comprise entre 36 000 et 2 000 000 F CFA.


Ces sanctions peuvent être cumulées avec celles prévues par le Code pénal, renforçant la portée dissuasive du décret.


Des catégories de personnels largement visées


Le champ d’application de cette réquisition est large.


Il concerne :

  • les fonctionnaires et agents de l’État ;

  • les personnels des établissements publics nationaux ;

  • les agents des collectivités territoriales ;

  • les employés des sociétés d’État et des entreprises à participation publique ;

  • ainsi que les stagiaires et toute personne rémunérée par l’État ou ses démembrements.


Aucune catégorie ne semble échapper à cette disposition, ce qui témoigne de la volonté du gouvernement d’éviter toute faille dans l’organisation du scrutin.


Un signal ferme de l’État


En adoptant cette mesure, l’exécutif envoie un message sans ambiguïté : la présidentielle du 25 octobre aura lieu dans les délais, et aucune perturbation ne sera tolérée.


L’État cherche ainsi à prévenir toute défaillance orchestrée au sein du service public et à assurer aux électeurs un rendez-vous électoral qui ne sera ni reporté ni compromis.


Zon MODOU, depuis Abidjan

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