Cinq jours après sa disparition, le corps sans vie d'Alexandra Martine Lumbayi Diengo, étudiante congolaise de 21 ans à l'Université du Québec à Trois-Rivières, a été découvert dans les eaux froides d'une rivière canadienne. Les circonstances de son décès restent floues, plongeant sa famille et sa communauté dans un profond chagrin.
Disparition inquiétante
Alexandra, qui vivait en colocation, a été signalée disparue la semaine dernière.
Le dimanche 6 octobre, sa mère, dévastée, a lancé un appel en pleurs sur les réseaux sociaux pour demander de l’aide afin de retrouver sa fille.
Le dernier contact entre Alexandra et ses parents remonte au mardi 1er octobre. Ce jour-là, son père l’avait informée d’un retard sur l'envoi de l’argent qu’il lui devait, qu’il comptait lui envoyer dans la semaine.
Le 3 octobre, il effectue finalement le virement, mais, contrairement à ses habitudes, Alexandra ne confirme pas la réception.
Inquiets par son silence inhabituel, ses parents ont tenté de la joindre, sans succès. Le vendredi matin, la mère d’Alexandra a contacté Louane, sa colocataire, qui lui a révélé qu’elle n’avait pas vu Alexandra depuis plusieurs jours.
Elle a expliqué qu'un autre colocataire lui aurait dit l’avoir déposée à Lille Saint-Quentin le mercredi 2 octobre à 15h40.
Ce colocataire, que la mère ne connaissait pas, a ensuite confirmé qu'Alexandra n'était pas rentrée depuis ce moment-là.
Un appel déchirant
La mère d'Alexandra, inconsolable, évoque une relation unique et précieuse avec sa fille :
« Alexandra est l'unique fille que j'ai eue lorsque j'avais 17 ans. Son père a renié la grossesse, et j'ai souffert avec ma fille. J'ai été chassée par mes parents et reniée par son père. J'ai donc fait grandir ma fille en étant sa maman et son papa. »
Elle raconte comment, malgré les difficultés, elle a sacrifié pour offrir à sa fille une éducation à l'étranger, l'envoyant successivement en Afrique du Sud, au Cameroun et au Canada, tout cela dans l'espoir de lui donner une vie meilleure.
Le témoignage de cette mère est un cri du cœur :
« Ma fille était ma meilleure amie, mon trésor. Comment sera ma vie sans elle ? Mon cœur saigne pour cette histoire. Je ne peux même pas le souhaiter à mon pire ennemi. »