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Gabon: coup de filet contre la famille Bongo, Sylvia parle d'enlèvement

Sylvia et Ali Bongo Ondimba
Sylvia et Ali Bongo Ondimba

Ce mardi matin, Sylvia Bongo Ondimba, épouse de l’ancien président gabonais Ali Bongo, a fait une déclaration choc sur le réseau social X. Elle y révèle l’enlèvement présumé de son beau-frère Frédéric Haffray, de son neveu Mehdi Valentin, et d’une proche, Amélie Duchesne, à leur domicile de Libreville, par des agents de la Direction générale des services spéciaux (DGSS).

« Ce matin, j’ai appris avec horreur l’enlèvement de mon beau-frère, Frédéric Haffray, et de mon neveu, Mehdi Valentin, à leur domicile de Libreville par des agents de la DGSS », a-t-elle déclaré avec émotion.

Mais quelques heures plus tard, un communiqué conjoint de la DGSS et de l’Office Central de Lutte Anti-Drogue (OCLAD) est venu contredire cette version.


Selon les autorités gabonaises, il ne s’agirait nullement d’un enlèvement mais bien d’une interpellation en flagrant délit, dans le cadre d’une enquête pour détention d’armes, de drogue et de cornes d’ivoire.


Ce que dit le communiqué officiel


Dans une déclaration diffusée en fin de matinée, la DGSS et l’OCLAD précisent :

« Ce matin, dans le cadre d’une opération conjointe menée par la DGSS et l’OCLAD, une intervention ciblée a eu lieu au domicile de Frédéric Haffay et de ses affiliés, Mehdi Haffay et Amélie Duchesne. »
« Au cours de cette nouvelle perquisition, conduite par une unité d’élite, les agents ont découvert des armes à feu détenues illégalement, une quantité importante de drogue incluant des passeports, et plusieurs cornes d’ivoire, en violation des conventions internationales de protection de la faune. »
« Ces éléments ont donc immédiatement conduit à l’interpellation de Frédéric Haffay, Amélie Duchesne et Mehdi Haffay, pris en situation de flagrant délit. »
« Ces individus ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête. Des investigations sont en cours afin d’identifier d’éventuels complices et d’élargir le périmètre de responsabilité pénale. »


Des accusations graves contre des proches de l’ex-Première dame


Face à ces allégations, Sylvia Bongo maintient sa version des faits.

Sylvia Bongo Ondimba
Sylvia Bongo Ondimba

Elle affirme que ses proches sont victimes d’un traitement inhumain, similaires à celui qu’elle et son fils auraient subi lors de leur propre détention.

« Depuis leur disparition, des témoignages glaçants nous sont parvenus : ils auraient été – et seraient encore à cette heure – victimes de tortures. »

Elle lance un appel solennel à la communauté internationale, appelant notamment Donald Trump, l’Union africaine, les Nations Unies, ainsi que le gouvernement français, à se saisir de cette affaire.

« Je suis profondément inquiète. Pour ceux que j’aime. Pour leur sécurité. Leur dignité. Leur vie. »
« Regardez ce qu’il se passe au Gabon. Regardez qui se tient à vos côtés cette semaine. »


Un contexte judiciaire et politique explosif


Cette affaire intervient dans un climat toujours tendu, presque deux ans après le coup d’État militaire du 30 août 2023 qui a renversé le président Ali Bongo.


Si ce dernier vivait reclus dans sa résidence de Libreville, son épouse Sylvia Bongo et leur fils Noureddin ont été libérés le 14 mai 2025 pour raisons de santé.


Ils vivent aujourd’hui en exil en France, après un bref passage par Luanda, sous médiation du président angolais João Lourenço.


Le 30 juin et le 1er juillet 2025, Sylvia et Noureddin Bongo ainsi que Ali Bongo ont été entendus par des juges français dans le cadre d’une plainte pour séquestration, enlèvement, détention illégale et torture, déposée un an plus tôt.


Dans leurs déclarations, ils évoquent des sévices physiques et psychologiques graves, et désignent plusieurs responsables présumés du régime militaire gabonais.


Silence du gouvernement sur les nouvelles interpellations


Jusqu’à présent, aucune autorité gabonaise ne s’est exprimée sur les accusations de torture portées par Sylvia Bongo à l’encontre des services de sécurité.


La version officielle évoque une opération antidrogue, assortie de saisies d’objets illégaux.


Aucun média d’État n’a rapporté les faits autrement que par le communiqué conjoint DGSS–OCLAD, qui insiste sur le cadre légal de l’intervention.


Une guerre d’images entre Libreville et l’exil


Alors que le président Brice Oligui Nguema poursuit sa tournée internationale et s’affiche auprès des grandes puissances, Sylvia Bongo tente de rallier l’opinion publique occidentale à sa cause, via les réseaux sociaux et les tribunaux.


Le contraste est saisissant : sourires diplomatiques d’un côté, dénonciations de tortures de l’autre.


Le régime de Brice Oligui Nguema, lui, semble vouloir resserrer l’étau judiciaire sur l’ensemble du clan Bongo et de ses proches, en multipliant les accusations.


Reste à savoir si les charges seront étayées par des preuves solides ou si cette affaire s’inscrit dans une stratégie de pression politique plus large.


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