Guerre Iran-Israël : Donald Trump fait volte-face et menace
- Towanou Johannes
- Jun 17
- 3 min read

Alors que la guerre par procuration entre Israël et l’Iran atteint son paroxysme, Donald Trump a lancé un avertissement explosif sur Truth Social.
Le Président américain, souvent accusé d’ambiguïté sur l’Iran, a surpris par la clarté brutale de sa dernière déclaration :
« L’Iran aurait dû signer l'accord que je leur avais demandé de signer. Quelle honte, et quel gaspillage de vies humaines. Pour le dire simplement, L’IRAN NE DOIT PAS AVOIR L’ARME NUCLÉAIRE. Je l’ai dit encore et encore ! Tout le monde doit immédiatement évacuer Téhéran ! »— Donald J. Trump
Analyse : une évacuation réaliste ?
Cette injonction à une évacuation immédiate de Téhéran soulève de nombreuses questions pratiques et stratégiques.
Avec une population urbaine estimée entre 9 et 10 millions de personnes, déplacer d’un coup une métropole de cette taille dans un contexte de tensions extrêmes paraît quasi impossible.
De plus, un tel ordre suppose que des infrastructures et des corridors sûrs seraient disponibles pour permettre une évacuation sans chaos majeur.

En réalité, l’appel de Trump semble davantage relever d’une posture politique forte, destinée à signifier l’urgence et la gravité de la situation, plutôt qu’une directive opérationnelle faisable sur le terrain.
Par ailleurs, cet avertissement accentue la pression psychologique sur l’Iran, mais il risque aussi d’envenimer la situation, rendant une désescalade diplomatique plus difficile.
Netanyahou vise Khamenei : « La fin du conflit, pas une escalade »
La veille, dans une interview accordée le dimanche 16 juin à ABC News, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou est allé encore plus loin, suggérant que l’élimination du guide suprême iranien Ali Khamenei pourrait clore définitivement le bras de fer historique entre Téhéran et Tel Aviv.
« Ce ne serait pas une escalade du conflit, ce serait la fin du conflit », a-t-il lâché froidement.
Netanyahou accuse Khamenei d’être l’architecte d’une guerre éternelle, et va jusqu’à comparer les scientifiques iraniens aux nazis :
« C’est essentiellement l’équipe nucléaire d’Hitler »
Une comparaison violente, destinée à justifier une politique d’éliminations ciblées, déjà pratiquée par Israël contre des figures du programme nucléaire iranien.
Message à Washington : « Aujourd’hui Tel-Aviv, demain New York »
S’adressant aussi à l’Occident, Netanyahou a fustigé l’inaction de certains alliés.

Il interpelle directement les États-Unis, affirmant que le danger ne s’arrête pas aux frontières israéliennes :
« Aujourd’hui, c’est Tel-Aviv. Demain, ce sera New York »« Je comprends 'America First'. Ce que je ne comprends pas, c’est 'America Dead' »









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