Guerre ouverte: Israël frappe 200 cibles, l'Iran riposte violemment
- Towanou Johannes
- Jun 13
- 4 min read

C'est une escalade sans précédent au Moyen-Orient. Ce vendredi 13 juin 2025 marque un tournant dramatique dans la tension déjà explosive entre Israël et l’Iran.
L’armée israélienne a revendiqué avoir mené une offensive massive contre la République islamique, ciblant plus de 200 points stratégiques, dont deux installations nucléaires sensibles et plusieurs infrastructures militaires réparties sur le territoire iranien.
Cette opération a été déclenchée en réponse à des soupçons croissants selon lesquels l’Iran approcherait du seuil critique pour la fabrication d’armes nucléaires.
En réaction immédiate, Téhéran a lancé environ une centaine de drones armés et plusieurs missiles balistiques.
La majorité aurait été interceptée, selon l’armée israélienne, mais certains ont touché des zones résidentielles, notamment à Tel Aviv et dans la région densément peuplée de Dan, provoquant au moins sept blessés et des incendies majeurs.
Bilan humain dramatique côté iranien
Du côté iranien, le bilan est particulièrement lourd. Les autorités ont confirmé la mort du général Hosein Salami, figure emblématique et chef des Gardiens de la Révolution, ainsi que celle de Mohamed Bagheri, chef d’état-major des forces armées.
Ce raid a également coûté la vie à une demi-douzaine de scientifiques nucléaires iraniens, ce qui accentue la gravité de l’attaque.
Près de 100 personnes ont été blessées lors de ces frappes ciblées. Téhéran dénonce un acte de guerre à grande échelle, une attaque préméditée contre les fondements de sa souveraineté nationale.
Dans les rues de la capitale, les explosions ont semé la panique, tandis que les hôpitaux se retrouvent en état d’alerte maximale.
Téhéran promet l’enfer
En réponse à cette agression, Mohammad Pakpour, fraîchement nommé à la tête des Gardiens de la Révolution, a promis une riposte sans précédent.
Dans une déclaration solennelle, il a menacé d’ouvrir "les portes de l’enfer" contre l’État hébreu.
L’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la Révolution islamique, a également réagi en des termes particulièrement durs, affirmant que "le régime sioniste s’est imposé un destin amer et douloureux, et sans doute le recevra."
Ce langage belliqueux montre que l’Iran entend poursuivre l’escalade militaire et ne reculera pas devant une confrontation directe avec Israël.
Trump informé à l’avance, Washington nie toute implication
Alors que la communauté internationale tente de comprendre l’enchaînement des faits, les États-Unis ont formellement nié toute implication dans l’offensive israélienne.
Toutefois, l’ancien président Donald Trump a affirmé publiquement avoir été informé en amont des frappes.
Il a d’ailleurs convoqué en urgence une réunion avec son Conseil de sécurité nationale pour évaluer les conséquences géopolitiques du conflit en cours.
La Maison-Blanche, de son côté, tente de préserver une posture d’observateur, même si son alignement historique avec Tel Aviv laisse peu de doutes sur sa position diplomatique implicite.
Macron annonce une possible implication de la France
Dans ce contexte tendu, le président français Emmanuel Macron a annoncé ce vendredi que la France participerait, “aux opérations de protection et de défense” d’Israël en cas de représailles iraniennes, “si elle est en situation de le faire”.










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