Il se fait passer pour une femme... pour filmer des clientes nues
- Towanou Johannes
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Une affaire aussi troublante qu’inattendue ébranle l’État du Maryland, aux États-Unis.
Tshikundi Tati, un homme de 44 ans originaire de la République démocratique du Congo, a été arrêté par la police du comté de Montgomery après avoir été accusé d’avoir secrètement filmé des femmes nues dans les vestiaires de plusieurs salles de sport.
Selon les enquêteurs, l’homme se déguisait en femme pour pouvoir accéder aux vestiaires féminins.
Il y enregistrait discrètement ses victimes alors qu’elles se douchaient ou se changeaient.
Une enquête déclenchée après une plainte
L’affaire a débuté le 10 octobre 2025, lorsqu’une cliente du centre de remise en forme One Life Fitness à Germantown a signalé à la police avoir été filmée à son insu.
Cette plainte a rapidement conduit les autorités à ouvrir une enquête, laquelle a révélé un mode opératoire particulièrement dérangeant.
Tshikundi Tati se serait présenté à plusieurs reprises dans différents clubs de sport sous cette apparence féminine.
Ceci, dans le but de dissimuler ses intentions et de pouvoir filmer sans éveiller les soupçons.
Pris en flagrant délit à White Oak
Quelques jours seulement après le dépôt de la première plainte, les enquêteurs ont réussi à localiser le suspect dans une autre salle de sport, le Planet Fitness de White Oak.
C’est là qu’il a été pris en flagrant délit en train de filmer de nouvelles victimes.
Cette seconde intervention policière a permis d’interrompre immédiatement ses agissements et de procéder à son interpellation.
Une affaire qui relance la question de la sécurité
Arrêté le 29 octobre 2025, Tshikundi Tati a été placé en détention sans possibilité de libération sous caution.
La police du comté de Montgomery invite désormais toute personne ayant fréquenté les salles de sport concernées à se manifester si elle pense avoir été victime du même individu.
Cette affaire, qui suscite une vive émotion au sein de la population locale, met une fois encore en lumière la question de la sécurité et de la protection de la vie privée dans les espaces publics.
Les responsables des établissements sportifs concernés assurent collaborer pleinement avec les forces de l’ordre pour renforcer les dispositifs de surveillance et garantir que de tels incidents ne puissent plus se reproduire.





