La querelle entre le Nigeria et la Libye atteint un point critique alors que les Super Eagles menacent de boycotter leur prochain match de qualification pour la Coupe d’Afrique des nations.
L’équipe nigériane a été retenue plus de 12 heures dans un aéroport libyen après le détournement de leur avion par les autorités locales, les laissant sans nourriture ni eau.
Le capitaine William Troost-Ekong a dénoncé ces conditions, affirmant :
« Ils ont détourné notre avion de sa destination initiale dès que nous avons commencé à descendre en Libye sur instruction du gouvernement. Une fois que nous avons atterri, ils nous ont gardés dans cet aéroport abandonné pendant plus de 12 heures maintenant sans aucune provision. »
Il a ajouté que même le pilote de l’avion, qui est tunisien, a été traité différemment :
« Même notre pilote, qui est tunisien, et qui n’a pas été enfermé comme un otage, est revenu des heures plus tard. On lui a dit que dans tous les hôtels à proximité, ils accepteraient seulement lui et aucun membre de l’équipage aérien nigérian. »
Troost-Ekong a également exprimé son indignation face à cette situation, déclarant :
« Sommes-nous toujours en train de parler de football international ? Nous avons gardé le moral, mais ces conditions ne sont pas acceptables, surtout quand elles sont intentionnelles. Voyager par la route ici n’est pas sûr, et vous pouvez imaginer comment ils nous traiteraient à l’hôtel ou la nourriture qu’ils essaieraient de nous donner. C’était drôle avant, mais en tant qu’équipe, nous nous respectons et dans ces conditions, nous ne jouerons pas. »
De l'autre côté, le capitaine libyen Faisal Al-Badri a répliqué en accusant les autorités nigérianes de mauvais traitements lors de leur récent déplacement au Nigeria.
« Nos bagages ont été fouillés à l'intérieur de l'avion pendant une heure, et nous avons également été retardés dans le transport d'une ville à l'autre pendant trois heures, même si nous avons voyagé dans un avion privé, et qu'il y avait un aéroport proche de la ville que nous voulions jouer dedans ».
Il a poursuivi en précisant :
« Après un long moment, trois mini bus non climatisés et une voiture de police sont arrivés, en plus de deux voitures de l'ambassade libyenne. »
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