Rd Congo: coup d'État contre le Président Félix Tshisekedi ou...

Félix Tshisekedi / Président de la Rd Congo

Kinshasa est en alerte maximale. Après l’arrestation du général-major Maurice Nyembo et du général Christian Tshiwewe, le cœur du pouvoir présidentiel est désormais directement éclaboussé. Ce jeudi 17 juillet 2025, le lieutenant-général Bwamenda Ntumba, chef de la maison militaire du président Félix Tshisekedi, a été auditionné par le Conseil national de sécurité (CNS).

La maison militaire dans le viseur

Selon plusieurs sources bien introduites, le général Bwamenda Ntumba a été convoqué par les services de renseignement militaire.

Général Bwamenda Ntumba / Chef de la maison militaire du Président

Il a été aperçu dans les locaux du CNS à Kinshasa, juste avant la tombée de la nuit.

Bien que les autorités restent discrètes, son audition serait étroitement liée à l’affaire explosive autour du général Christian Tshiwewe.

Un complot pour éliminer le président Tshisekedi ?

Les accusations deviennent plus graves à mesure que l’enquête progresse.

Augustin Kabuya / Secrétaire Général de l'UDPS

Le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, a jeté un pavé dans la mare : selon lui, le général Tshiwewe est soupçonné d’avoir planifié une tentative d’élimination physique du président Félix Tshisekedi.

Un choc sans précédent dans la République Démocratique du Congo, où les complots militaires se succèdent, mais ne se ressemblent pas.

L'implication potentielle de figures proches du palais présidentiel donne une ampleur inédite à cette affaire.

Tshiwewe, Nyembo... et maintenant Ntumba ?

Pour rappel, dans la nuit du 8 au 9 juillet, le général-major Maurice Nyembo, ancien directeur de cabinet du général Tshiwewe, a été arrêté.

Ce, pour corruption de hauts gradés à l’aide de fonds présumés liés à l’ancien président Joseph Kabila, dans le but de fragiliser les lignes de front face au M23 ou de fomenter un coup d’État militaire.

Général Christian Tshiwewe

Mais très vite, les soupçons se sont tournés vers son ancien supérieur, le général Christian Tshiwewe, dont la résidence a été encerclée par les forces armées avant son interpellation.

Aujourd’hui, c’est au tour de l’un des hommes les plus proches du président d’être interrogé.

Une cellule putschiste ? Le pouvoir contre-attaque

Le Conseil national de sécurité (CNS) semble avoir mis à nu une cellule parallèle au sein même de l’armée et de la garde présidentielle, avec des ramifications jusque dans la maison militaire du chef de l’État.

Les mesures de sécurité autour de Félix Tshisekedi ont été drastiquement renforcées.

Au même moment, les services de contre-espionnage poursuivent leurs investigations pour démanteler entièrement ce réseau jugé "très structuré et dangereux".

Le silence officiel persiste

Malgré la gravité des faits évoqués, aucune déclaration officielle n’a encore été publiée par la présidence ou l’état-major des FARDC.

Le climat reste tendu à Kinshasa, où les spéculations vont bon train sur d’éventuelles nouvelles arrestations.

L’affaire pourrait conduire à une refonte en profondeur des structures sécuritaires de l’État, tant les implications sont lourdes.

Des purges sont évoquées au sommet de l’armée, et les officiers soupçonnés de complicité sont déjà dans le collimateur du CNS.

Ce qui semblait être une simple affaire de corruption au sein de l’armée se révèle être une tentative d’élimination du président de la République, portée par des généraux de premier plan.

La République Démocratique du Congo retient son souffle, tandis que le pouvoir tente de reprendre le contrôle sur une armée qui semble avoir été infiltrée jusqu’à ses fondations.

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