Le 11 septembre 2025, la Cour suprême fédérale du Brésil (STF) a prononcé une condamnation historique contre l’ancien président Jair Bolsonaro.
Il est condamné à 27 ans et 3 mois de prison en régime initial fermé pour son rôle dans la tentative de renversement de l’ordre démocratique après sa défaite à l’élection présidentielle de 2022.
La majorité des juges de la Première Turma ont voté pour la condamnation, seul Luiz Fux s’étant prononcé pour l’acquittement.
Les accusations retenues
Bolsonaro a été reconnu coupable de cinq crimes graves : organisation criminelle armée, tentative d’abolition violente de l’État démocratique de droit, coup d’État, dommages qualifiés par la violence et la menace, et détérioration de patrimoine classé.
La Cour a également imposé une amende de 124 jours-multa, chaque jour correspondant à deux salaires minimums.
Une peine pas immédiatement exécutée
La peine prononcée n’est pas encore exécutée. Bolsonaro reste sous assignation à résidence avec bracelet électronique, conformément aux mesures précédentes.
L’incarcération effective dépendra des recours juridiques qu’il pourra exercer.
Il est important de rappeler que Bolsonaro était déjà inhabile depuis juin 2023, après une condamnation du Tribunal supérieur électoral (TSE) pour désinformation sur le système de vote électronique.
Cette nouvelle condamnation renforce son exclusion définitive de la scène électorale brésilienne.
Un verdict historique pour la démocratie
Cette décision est une première au Brésil : jamais un ancien président n’avait été condamné pour des actions visant à abolir l’ordre démocratique.
Elle intervient dans un contexte politique tendu, alors que les préparatifs pour l’élection présidentielle de 2026 battent leur plein. L’impact sur la vie politique brésilienne promet d’être considérable.
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