Kamala Harris / Ancienne vice-présidente des États-Unis
Donald Trump a ordonné la révocation de la protection du Secret Service accordée à Kamala Harris, ancienne vice-présidente des États-Unis.
Ce dispositif, prolongé par Joe Biden avant la fin de son mandat, devait assurer sa sécurité jusqu’en 2026.
Mais dès le 1er septembre 2025, Harris se retrouvera sans cette couverture fédérale.
Cette mesure brise une pratique institutionnelle solidement ancrée : jusqu’ici, les prolongations de sécurité décidées par un président sortant étaient respectées par son successeur.
En annulant celle qui protégeait Harris, Trump introduit une rupture marquante, aux accents clairement politiques.
Un calendrier explosif et des réactions vives
La décision tombe à un moment particulièrement sensible. Kamala Harris s’apprête à lancer une tournée nationale pour promouvoir son livre-mémoire, 107 Days, dont la sortie est prévue le 23 septembre.
Privée de l’appui du Secret Service, elle devra s’appuyer sur des dispositifs privés et locaux pour assurer sa sécurité lors de ses déplacements, qui seront très médiatisés.
Face à ce retrait, le gouverneur de Californie Gavin Newsom et la maire de Los Angeles Karen Bass ont vivement réagi.
Ils dénoncent une décision de représailles politiques et promettent de mobiliser les moyens nécessaires afin de garantir la sécurité de l’ancienne vice-présidente.
Entre sécurité fragilisée et manœuvre politique
De son côté, Kamala Harris a tenu à saluer le professionnalisme du Secret Service, tout en soulignant la gravité de la situation.
Son entourage met en garde contre un précédent dangereux, estimant que le retrait de cette protection affaiblit la confiance dans les règles tacites de Washington.
Au-delà de l’aspect sécuritaire, cette affaire révèle une intensification des rivalités partisanes.
La décision de Trump, en visant directement une figure démocrate majeure au moment où elle retrouve la scène publique, symbolise un climat politique toujours plus tendu et conflictuel aux États-Unis.
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